Évacuer la chanson intérieure (ruminement mental) Préalable… Aptitude à la résilience = je suis OK avec ce que j’ai vécu, je l’accepte et je veux évoluer !
SOCRATE … C'est par le jeu "question/réponse" (maïeutique de Socrate) que la charge émotionnelle passe la barrière du mental. Les événements de la vie quotidienne sont souvent bien suffisants émotionnellement sans avoir un écho intérieur à gérer supplémentaire.
1-QUESTIONS :
Qu’est-ce que tu veux au juste ?
Entre garder les choses en l’état et faire le ménage (intérieur) ici et maintenant, tu choisis quoi ?
Te sens-tu suffisamment motivé et confiant pour envisager une autre manière de penser afin de te recentrer sur ton pouvoir personnel plutôt que d’entretenir ton statut de victime des autres, de la vie et de toi-même…aussi ?
Ta volonté, ton désir de te délester de ce qui parasite ta vie, sont-ils bien, aujourd’hui, au rendez-vous ?
Qu’est-ce qui fait que tu t’accroches aussi fortement à ton passé ?
Quels bénéfices as-tu à conserver ce problème ?
Ces raisons sont-elles valables aujourd’hui pour toi ou sont elles des freins à ton évolution ?
Comment peux-tu te procurer les mêmes avantages d’une manière plus bénéfique pour toi et les autres ?
Que souhaites-tu ressentir, penser et faire à la place de l’ancien problème ?
Qu’est-ce que tu veux vivre, expérimenter, installer dans ta vie ?
Qu’est ce que ça va te donner, t’apporter,…? Suggestion : dresses-en la liste.
Vivre dans l’hier, c’est donner une autorité aux morts sur les vivants, c’est donner une autorité aux « autres » (que nous fantasmons le plus souvent) sur soi et c’est se figer tout en niant sa propre liberté.
Avancer en regardant son passé derrière soi cela permet-il d’ être attentif à ce qui nous arrive aujourd’hui ?
Notre temps de vie ne nous est-il pas compté ?
Une supposition : tu es au soir de ta vie* qu’est-ce que tu aurais aimé faire durant ton parcours et que tu n’as pas fait ?
*Les 5 grands regrets émis avant de mourir qui invitent chacun de nous à se focaliser sur l'essentiel ... - Ne pas avoir eu une vie fidèle à mes attentes personnelles (le plus commun). - Avoir travaillé si dur que je suis passé à côté de ma vie (jeunesse, enfants, compagnie). - Ne pas avoir eu le courage d'exprimer mes sentiments pour rester en paix avec les autres. - Ne pas être resté en contact avec mes amis (beaucoup pensent à leurs amis à ce moment là). - Ne pas avoir choisi d'être plus heureux (le bonheur est un choix de vie) par peur du changement.
La petite voix intérieure nous rappelle souvent : « je ne peux pas », « je ne le mérite pas », « ce n’est pas pour moi », « je ne dois pas », « je ne suis pas adéquat », « on m’a dit que je suis ceci ou cela, cette personne me connaît (vraiment ?) ou alors, elle m’aime, elle doit avoir raison » (ah, bon ? en quel honneur ?) et c’est là que nous créons des états internes qui brouillent notre pensée, nos actions, notre présence au monde. Les changements positifs que tu vas réaliser ici prévalent tout au long de ta vie et cela 24h/24 !
2. RÉFLEXIONS
Aller bien,… c’est un choix à faire et j’ai ce pouvoir !
OK, aujourd’hui je suis expert en souffrance.
Ici et maintenant, aux claquements de doigts je décide de devenir expert… en plaisir ! C’est ta décision profonde qui l’emporte instantanément sur toutes les croyances ; exemples: tu gagneras ton pain à la sueur de ton front, pour y arriver il faut que ce soit long et difficile, je suis comme ça parce que moi j’ai vécu ça etc...
Ressasser le passé revient à conforter l’ancrage de ses douleurs et plus on trouve de détails qui entretiennent la colère, la rancœur, le ressentiment et plus on fait de son expérience de vie un roman, qui par définition est une fiction.
Notre passé est une partie intégrante de nous-mêmes, alors plutôt que de s’évertuer à ‘’mariner’’ dedans ou encore à tenter vainement de l’oublier ce qui produit d’ailleurs le même résultat au final,... ne serait-il pas plus utile d’apprendre à en maîtriser la résonance, non ?
La mémoire n’est pas le retour du passé mais sa représentation plus ou moins modifiée : notre mémoire a un effet sur la manière dont nous percevons le présent et envisageons l’avenir d’où l’intérêt d’aller clarifier les représentations que nous avons de notre passé pour en tirer l’expérience plutôt que d’en faire le roman voire d’engendrer la maladie.
Le passé est connu souvent de manière parcellaire : nous avons parfois omis certains éléments, nous en avons parfois tiré des conclusions trop générales ou même mal compris la réelle portée. Nous avons aussi pensé et repensé l’expérience, la jugeant, l’interprétant de mille et une façons différentes pour en faire une histoire qui soit cohérente, qui nous permette de l’accepter suffisamment pour continuer notre vie avec.
Nous allons cheminer ensemble grâce à ce qu’il y a de plus vivant en toi, ta pulsion de vie !
Ce que le Coach voit dans les expériences que tu veux traiter, ce n’est pas leur « moralité », mais les possibilités qu’elles recèlent.
Semblable à une auberge espagnole, j’y trouve ce que j’y amène ni plus ni moins.
Si tu es OK,… Alors, c’est parti !
3. LOGIQUE PRÉFRONTALE : (Comment ça marche ?...)
Notre cerveau raffole du connu synonyme pour lui de bénéfice. Celui-ci ne sait faire que deux choses : à l’identique ou l’opposé; l’entre deux n’est pas d’emblée dans ses cordes, il nécessite un apprentissage. Certaines personnes s’accrochent parfois même physiquement à leur passé dont elles ont fini par construire une histoire apparemment logique (lamémoire cellulaire peut engendrer des douleurs dans le corps et reproduire des pathologies y compris gravissimes). Y regarder de plus près, y entendre d’autres possibilités, y risquer de nouveaux ressentis, tout cela va menacer le fragile équilibre qu’elles ont conquis souvent de hautes luttes (d’où l’avantage d’être accompagné en y introduisant de la parole, ventiler, partager avec d’autres humains l’expérience de vie; c’est grandir en donnant un sens à notre vie à partir de notre choix le plus profond). Il arrive que les circonstances de la vie occasionnent des changements positifs ayant pour effet une libération d’énergie conséquente (parfois restée bloquée depuis la vie intra-utérine) qui s’avère extrêmement utile pour rétablir l’équilibre tant physiologique (défense immunitaire, revitalisation de notre énergie vitale) que psychologique (choc émotionnel). C’est ce même regain d’énergie qui intrigue aujourd’hui, de part ses manifestations certains oncologues curieux. Il est constaté régulièrement en milieu hospitalier chez les « résilients » des personnes gravement atteintes de cancer qui guérissent comme par miracle.
Adaptation à l’environnement :
L’avenir peut sembler angoissant. Notre cerveau en situation adopte trois sortes de réponses (positionnement grégaire) qui dépendent des niveaux paléolimbique, néo-limbique et reptilien :
L’inhibition : exemple : au cours d’une baignade en mer un requin me mord les fesses. Sur le coup, grâce aux sécrétions d’endomorphines je ne ressens pas la douleur.
L’attaque : le guerrier se sentant menacé, par acte réflexe, il bombe soudainement le torse, parle fort et monte au créneau...Tandis que dans la nature, le paon, de son côté, fait la roue.
La fuite : pour éviter le danger immédiat, la personne d’étale à grandes foulées.
Alternative proposée :
Une quatrième réponse possible…celle de la créativité… Le niveau préfrontal (neurosciences ANC, Jacques FRADIN, 25 ans de recherche). Cependant, je ne dispose que de 2/10ème de seconde pour choisir entre les niveaux inférieurs et le préfrontal. Je passe en mode cérébral préfrontal en centrant mon attention uniquement sur le positif de la situation qui m’arrive et cela quelque soit le degré de difficulté. Que m’enseigne, ici et maintenant, cette situation?...Cette question place instantanément dans le rôle de l’observateur neutre ce qui permet de repérer rapidement là où je place de l’importance. Les grecs dans des temps anciens parlaient de mettre en époké (entre parenthèse) l’événement et d’y revenir lorsqu’il avait mûri. Dès lors, baisser l’importance (relativiser) arrête d’alimenter le problème (potentiel en excès) avec ma propre énergie.
4. PROPOSITION : (Coaching humaniste)
Coach certifié de l’école canadienne Coach Académie, je propose le coaching humaniste qui est aussi un système de croyance : l’inconscient est une formidable réserve de ressources (Carl ROGERS, Milton ÉRICKSON). La personne est naturellement portée vers la réalisation positive d’elle-même si elle est décidée à nettoyer son énergie émotionnelle négative (MASLOW, WATZLAWICK,…école PALO ALTO). L'apport des neurosciences (Jacques FRADIN) et la physique quantique appliquée à l'énergie mentale à partir du modèle proposé par VADIM ZELAND physicien russe enrichissent la démarche.
Le coach propose à la personne de l’accompagner c’est-à-dire de marcher à côté d’elle sur le chemin de l’évolution et de la restauration de son autonomie (but du coaching). La personne est considérée à part entière comme unique et responsable. Le coach se situe en dehors de la notion de conseil, il ne sait rien pour l’Autre, il donne l’orientation de la démarche et suggère. Il va donc traiter sans jugement ni interprétation et de façon bienveillante les événements de son passé comme un réservoir d’expériences dont il peut utiliser les apprentissages. Parallèlement, il s'avère impitoyable avec les dysfonctionnements de la personne. Les épreuves et les échecs qui ont été vécus ne sont plus alors des signes irrémédiables de faiblesse mais des sources d’information. Les expériences que nous faisons,… toutes, nous renforcent.
Le premier pas vers la redécouverte de soi-même hors des circonstances qui nous ont marqué tout au long de notre vie, c’est une décision. Celle de faire du jour présent le premier jour du reste de notre vie. Non pas de faire table rase du passé, non pas de cesser de rêver et d’inventer notre futur, mais de décider de faire du moment présent le lieu sans fin de notre présence à nous même et à ceux qui nous entourent avec le même enthousiasme qu’un enfant dans une cour de récréation. La réalité qui nous entoure est faite de ce que nous en pensons, comment nous la nommons, l’interprétons, la jugeons, la définissons. C’est de notre volonté de la regarder, de l’écouter et de la ressentir au plus près que dépend la naissance en nous d’un état de bien-être. Notre histoire passée est comme un filtre qui s’interpose entre la réalité de ce que nous vivons et la perception que nous en avons. Décider d’être pleinement présent ici et maintenant, est la première bonne étape pour se réapproprier la conscience de notre présent. En second lieu se débarrasser de ses pensées victimisantes qui nous freinent, nous humilient et nous tuent à petit feu à force de nous ôter le goût de vivre. Nous sommes un corps et nous sommes un point de conscience, nous libérer de ce qui diminue notre appétit de vie est une démarche qui prend en compte à la fois le corps et l’esprit, qui nous réunifie en une personne mature, sensible et désirante. Est-il bien raisonnable d’attendre notre fin de vie pour commencer à apprendre à vivre?
5. CONSIDÉRATION PERSONNELLE :« Plus mon ‘’moi ‘’a été creusé par la peine et plus il peut contenir de joie ! » Kahlil GIBRAN
J’ai éprouvé beaucoup de difficulté à laisser aller le passé… je croyais :
Que la terre allait s’arrêter de tourner…et moi avec !
Que si je laissais aller, je donnerais raison à mes persécuteurs.
Qu’en abandonnant la colère et la révolte, j’allais me liquéfier en larve à protéine pour barre chocolatée.
Qu’à force de disséquer le passé, je finirais bien par trouver LA raison de tout cela, comme une révélation… .
Que je serais « vidé » de mon histoire, privé ainsi de tous repères...
En réalité, la narration de mes « catastrophes » personnelles constituait la trame de mon histoire de vie et je prenais un malin plaisir à tricoter ma pelote de traumas pour témoigner de ma présence au monde. En tant que victime, j’attirais à moi des pseudos sauveurs et il m’était fort aisé d’afficher mon impuissance à faire les choses évacuant dans un même temps ma responsabilité.
La course des générations m’a tendu un relais toxique (silence, critique, violence, ignorance, croyances limitantes, programmations suspectes et insidieuses …) mais plus question de continuer à transmettre toutes ces casseroles à mon tour à mes enfants. Traverser la vie comme un vaisseau fantôme ne me semble plus la meilleure façon d'honorer cette formidable opportunité de vivre. Privilégiant l’introspection, je prends le contrôle de mon énergie de vie en cessant de m’accuser et de rechercher des causes extérieures (observateur neutre au spectacle de moi-même).
L’accompagnement coaching, absolument bienveillant mais impitoyable avec les dysfonctionnements, a rapidement mis en évidence cette façade de complaisance (traduction : 3 jours à marcher dans le coton, comme si je ne posais plus les pieds par terre,… c’est-à-dire privé temporairement de tous repères). Ces expériences ont largement contribué à augmenter mes capacités d’empathie et développé ma force intérieure utile à l'accueil de l’expérience des autres. Témoignage après coaching : En m’engageant dans ce parcours d’évolution, j’avais beaucoup de curiosité et d’envie d’expérimenter les bienfaits de cette remise en question(s) (en référence à SOCRATE, ce sont les questions qui provoquent les prises de conscience et le cerveau se passionne à chercher des réponses). Scanner les événements de mon passé avec l’accompagnement coaching m’a permis de retrouver un équilibre, une sérénité et une présence à moi-même que je ne m’imaginais pas possible. J’ai accueilli mes points faibles au même titre que mes points forts. Mon champ de perception et de compréhension du monde et des autres s’est considérablement agrandi. J’ai renoué avec une confiance et une estime en moi-même pourtant abandonnées depuis longtemps. L’ensemble de ces avancées a contribué à redonner du sens et ainsi générer, enfin, la décision de changer pour vivre pleinement ma vie. Honorer aussi la chance inouïe de pouvoir jouïr de cette petite fenêtre dans l’éternité qui m’est offerte. " Ce sont rarement les réponses qui apportent la vérité, mais l'enchaînement des questions" Daniel PENNAC